Social Science Questions
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- A Lyon, un commissaire est tué en marge d'un cortège, où un camion a été lancé par les manifestants.- A Paris, un manifestant décède dans la nuit à cause de l'éclat d'une grenade lancée par les policiers.
les politiques d'alphabétisation (Loi Guizot de 1833 sur l'instruction primaire), ainsi que « l'ascension du municipal » (Corbin), participent à intégrer de plus en plus les campagnes au sein du territoire national, tandis que l'entrée en politique de la paysannerie avec le suffrage universel en fait une cible des partis républicains.
L'effondrement des prix de la pomme de terre : 200 tracteurs encerclent et enferment la ville, les paysans brûlent les urnes, les institutions républicaines sont ridiculisées.
Le PCF, conspué par le régime de Vichy comme le parti de "l'anti-France"Une partie des dirigeants communistes fût décimée par la répression conjointe des autorités allemandes et françaises, nourrissant le mythe des "75 000 fusillés" qui contribuera à l'aura du PCF dans la société française d'après-guerre.
La vie ouvrièreL'ordre de grève générale, lancé par la CGT à partir du 10 août 1944 en région parisienne, constitue un fort appui dans l'insurrection menant la libération du territoire.
Devant l'imminence de l'arrivée des troupes alliées, des nombreux sabotages et grèves insurrectionnelles viennent soutenir l'effort de libération.→ Le 10 août 1944, les cheminots cessent de travailler pour paralyser les troupes allemandes et accélérer leur défaite. Cette action rencontre le soutien des Parisiens, qui dressent des barricades dans la capitale; Le 21 août, la préfecture de Marseille est prise d'assaut par la foule.
Réunification CGT/CGTU est réalisée lors du congrès de Toulouse de mars 1936. Elle voit ses effectifs multipliés par 5, alors même qu'elle était en déclin depuis sa division des années 1920.
- Les travailleurs étrangers sont écartées des nouvelles mesures- c'est un "espoir déçu" pour les femmes tant sur la plan social que politique : les revalorisations salariales acquises consacrent une hiérarchie genrée qui leur est défavorable et le mouvement féministe voit le droit de vote (principale revendication de l'entre-deux-guerre) une nouvelle fois repoussé par le Sénat et ce, alors même que trois femmes (Irène Joliot-Curie, Cécile Brunschvicg et Suzanne Lacore) font pour la 1ère fois leur entrée au gouvernement. La formule de la journaliste féministe, Louise Weiss, "Trois hirondelles ne font pas le printemps" résumé bien la situation des femmes, une nouvelle fois réduités au statut de "citoyennes paradoxales" (Joan Wallach Scott).- Les accords Matignon entraînent le mécontentement d'une partie des classes populaires indépendantes (artisans, petits commerçants, paysans) qui vivent à l'instar des congés payés, comme une injustice. Ce ressentiment est instrumentalisé par de nouvelles organisations politiques ouvertement xénophobes.
1. Il donne lieu à des formes de mobilisations nouvelles tout en consacrant la place de la grève comme instrument majeur des travailleurs pour construire le rapport de force face au patronat et également à l'Etat, qui devient alors un acteur durable des négociations professionnelles.2. Il donne lieu à des conquêtes sociales acquises face à un patronat rétif, conquêtes qui se traduisent par une série de lois (2 semaines de congés payés, semaine de 40 heures, conventions collectives), offrant une "échapée belle" aux travailleurs français (Vigneux).3. Il constitue désormais un lieu de mémoire de l'histoire populaire et sociale française : épouvantail pour la droite et l'extrême droite qui en écriront la légende noire, il est un modèle pour les mouvements de gauche qui chercheront à l'imiter ou à le dépasser.
Dès 1940 se constitue le mouvement dit de la "dissidence" antillaise: refusant l'armistice, 4 000 jeunes Antillais rejoignent les îles anglaises voisines et nombre d'entre eux intègrent les Forces françaises combattantes qui participent à la libération de la France.
Des centaines d'insurgés sont condamnés et envoyés en Nouvelle-Calédonie, où ils font la rencontre de nombreux communards parisiens (Louise Michel ou Jean Allemande).Cet échec est désastreux pour les populations indigènes. Des dizaines de milliers d'ha sont confisquées par l'administration coloniale et les tribus sont condamnés à payer une indemnité de guerre de 36 millions de francs, ce qui ne fait qu'accroître la paupérisation.
Une grève spontanée éclate le 26 janvier, 2 000 ouvriers cessent le travail et envoient une délégation auprès de Watrin qui se refuse à toute concession. Une entrevue a lieu à la mairie. Il en sort sifflé, hué, prend peur et se réfugie dans un bâtiment voisin : le bâtiment est assiégé, Watrin est entouré, assailli, frappé puis jeté par une fenêtre et achevé par la foule. Des régiments et cavalerie et d'infanterie sont expédiés à Decazeville, où les troupes parcourent les campagnes pour effrayer la population.
...fort sentiment d'appartenance de classe, mais aussi à homogénéiser les conditions de vie des ouvriers, désormais régies par une législation commune.
"manifestation moderne »Ils n'opposent pas villes et campagnes mais s'approprient l'espace urbain (gares etc.), utilisent les médias, et mettent en place un « rituel manifestant » : réunions publiques, prises de parole, défilés, pancartes, délégations, ... Un répertoire d'action pacifié, même si la fin de la série de manifestations fût accompagnée de violence.
Pour Claire Andrieu, la mise en place des réseaux de Résistance, d'abord au niveau très local et par le bas avant de donner lieu à des structurations nationales par le haut, l'insère dans un maillage social dense qui en fait un mouvement social.
1. La 1ère touche d'abord l'aéronautique du Havre et de Toulouse, à partir du 11 mai, et s'étend ensuite à l'aviation et à l'automobile dans la région parisienne fin mai.2. 2ème mouvement de grève, plus vaste, qui gagne la province et force le patronat à négocier. Le socialiste Léon Blum, nommé président du conseil le 4 juin, préside les négociations avec la CGT réunifiée et la Confédération générale du patronat français qui mènent aux accords Matignon, conclus en un temps record le 8 juin.Importantes augmentations de salaire, néanmoins variables selon les branches. Ils ne mettent cependant pas fin à un mouvement de grève qui continue de s'étendre, voire de s'intensifier, et ce, malgré les appels conjoints de la SFIO et du PCF à la reprise du travail.3. ème vague de grèves commence alors mi-juin jusqu'au mois de juillet et touche des zones jusque-là épargnées et des secteurs moins revendicatifs.= Les 3 vagues auront touché 12 000 entreprises dont près de 9000 sont "occupées".
Jules Watrin ingénieur à la direction des mines, prend des mesures d'inspiration paternaliste, qui produisent une brusque baisse des salaires nets. Par ailleurs, la Compagnie exerçait une forte pression sur les ouvriers pour qu'ils votent aux élections en faveur des candidats monarchistes ou cléricaux. Aux élections de 1885, ils n'obtiennent pourtant que 300 voix sur les 2000 voix des mineurs.
Octobre 1945 assure une protection des salariés contre la maladie, le chômage, et les aléas de l'existence par un système de financement redistributif.
la compagnie refuse de céder, renvoie plus d'une centaine d'ouvriers et réprime les travailleurs qui doivent reprendre le travail sans avoir rien obtenu. Cet épisode a un retentissement national et le quotidien des grévistes est décrit dans la presse.La loi Waldeck-Rousseau qui autorise les syndicats en France est adoptée à la suite de ce conflit, qui en même temps participe à reconnaître la grève comme une pratique reconnue.
Entre 1900 et 1906, la production du vin du Languedoc grimpe de 16 à 21 millions d'hectolitres. La surproduction se solde par une mévente et une chute brutale des prix : ils sont divisés par 2 ou 3 en quelques années.